Être apprenti jusqu’à 30 ans, c’est possible !
Depuis le 1er janvier 2017, sept régions expérimentent l’entrée en apprentissage jusqu’à 30 ans au lieu de 25 ans. Un dispositif qui vise d’abord les publics jeunes particulièrement éloignés de l’emploi.
L’âge limite pour pouvoir entrer en apprentissage est traditionnellement de 25 ans maximum. Mais la loi Travail du 8 août 2016 repousse les limites d’âge. Elle prévoit en effet d’expérimenter dans sept régions françaises l’entrée en apprentissage jusqu’à 30 ans.
La liste des régions qui participent à cette expérimentation a été publiée au Journal Officiel le 30 décembre 2016 : Bretagne, Bourgogne-Franche- Comté, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine et Pays-dela- Loire vont tester le dispositif de 2017 à 2019. Si le test est concluant, l’expérience sera généralisée à l’ensemble des régions à partir de 2020.
Rappel
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail écrit à durée limitée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI) entre un salarié et un employeur. Il permet à l’apprenti de suivre une formation en alternance en entreprise sous la responsabilité d’un maître d’apprentissage et en centre de formation des apprentis (CFA) pendant 1 à 3 ans.
CIBLE NUMÉRO 1 : LES JEUNES SANS EMPLOI NI FORMATION
Pour les régions volontaires, il s’agit surtout de lutter contre le chômage élevé des jeunes de 25 à 29 ans sortis du système éducatif sans titre ou diplôme et qui ne sont actuellement ni en emploi, ni en formation.
La France compte actuellement 1,8 million de jeunes de 16 à 29 ans dans ce cas selon le dernier rapport «Panorama de la société édition 2016» réalisé par l’OCDE tous les deux ans.
Elle est le seul pays de l’OCDE et de l’Union Européenne où le taux de jeunes qui ne sont ni dans le système éducatif, ni en emploi, ni en formation, n’a pas baissé depuis 2013 : 16 % des 16-29 ans sont dans ce cas en France contre 8 % en Allemagne. Et l’apprentissage est un vaccin anti-chômage qui a fait ses preuves.
CIBLE NUMÉRO 2 : LES JEUNES EN RECONVERSION
Pour l’IFPM, il y a un marché à prendre car le secteur de la beauté et du bien-être se porte bien. L’apprentissage reste encore le meilleur parcours pour exercer les métiers relatifs à ce secteur. Près de 70 % des anciens apprentis ont un emploi 7 mois après avoir passé leur diplôme (50 % sont en CDI).
À PROPOS DE L’IFPM
En créant l’Institut de Formation et de Perfectionnement aux Métiers, le Président Marcel Lefret et les administrateurs de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine sont partis d’un constat simple : pour réussir et se développer, une entreprise doit disposer de collaborateurs maîtrisant leur métier et leur savoir-faire.
Aujourd’hui, l’IFPM s’inscrit dans le palmarès des meilleurs CFA d’ïle-de-France et une collaboration étroite le lie avec plus de 400 entreprises réparties sur l’ensemble du territoire francilien et dans les Hauts-de-Seine particulièrement.